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Copywriting : 7 erreurs à ne surtout pas commettre

Si le copywriting vous donne le pouvoir de vendre avec vos mots, il reste un art. Et comme tout art, il s’apprend. Au début, on fait des erreurs, on teste, on apprend.

Vos pages de vente ne convertissent pas ? Vos textes ne sont même pas lus ?

Rassurez-vous, ce travail n’est pas vain. Je vous propose de passer en revue 7 erreurs à ne surtout pas commettre en copywriting pour que vos pages de ventes convertissent, et comment les corriger. Restez jusqu’au bout, une surprise vous attend à la fin.

Erreur n° 1 – Ne pas définir votre persona, votre cible

 

Ne pas définir son persona, sa cible, son avatar est peut-être l’erreur la plus importante. Rédiger une page de vente sans savoir à qui on s’adresse est totalement voué à l’échec.

Il faut parler le même langage que votre prospect, utiliser ses mots, visualiser sa douleur. C’est en partant de la connaissance parfaite de votre persona que vous réussirez à définir une offre parfaite pour ce dernier.

Mais qu’est-ce qu’un persona ? Il s’agit d’un portrait-robot qui décrit votre avatar dans les moindres détails. Ce portrait-robot détient des critères sociodémographiques permettant de regrouper des clients homogènes.

Ci-dessous une liste non exhaustive d’éléments que vous devez définir en amont de l’écriture de votre page de vente :

  • Les critères sociaux (sexe, âge, composition familiale) ;
  • Les critères géographiques (pays, région, commune, type d’habitation) ;
  • Les critères démographiques (niveau d’études, profession, CSP) ;
  • Les critères psychographiques (comportement d’achat) ;

Ajoutez à cela une photo, un nom/prénom et vous obtiendrez votre Charlie (oui, j’utilise ce prénom en référence à la série de bande dessinée “Où est Charlie”).

Cela peut paraître chronophage à première vue d’effectuer un persona, mais je peux vous assurer qu’il vous rendra service. Chaque fois que vous prendrez votre plume, vous aurez en tête Charlie.

Faites en sorte que vos recherches tiennent sur une page (ci-dessous un exemple) afin de jeter un coup d’œil efficace au besoin.

Plusieurs outils sont disponibles en ligne pour constituer un persona, je peux vous suggérer UXPressia.

Erreur n° 2 – Négliger vos titres

 

Vous avez pris soin d’écrire votre plus belle page de vente ? Vous êtes certain qu’elle convertira auprès de v

otre avatar que vous avez préalablement décrit ? Vous vous rendez finalement compte qu’elle n’est pas lue ? Le problème vient probablement de votre titre.

C’est l’étape la plus importante de votre opération de séduction : l’accroche. Un titre mal pensé est un article non lu et archivé. Ce serait dommage, vous en conviendrez !

Rédiger un titre pertinent et accrocheur n’est pas aussi simple qu’on peut le penser. Rassurez-vous, à force de pratique et d’expérience cela devient intuitif. Je vous donne ci-dessous quelques exemples de structures de titres :

  • La liste : les X astuces pour écrire des titres percutants
  • Le comment : Comment devenir un bon copywriter en 2022 ?
  • La question : Pourquoi ma page de vente ne convertit pas ?
  • Le chiffre : J’ai généré 2 000 euros de revenus en 2 semaines grâce au copywriting
  • Le teasing : Guide : Le copywriting sous son meilleur jour

Pensez à votre persona, écrivez plusieurs titres, laissez reposer une nuit et le lendemain, décidez du titre ultime. Mon conseil ? Testez testez testez ! C’est le meilleur moyen d’affiner.

Erreur n° 3 – Oublier le storytelling (terrible erreur)

 

Le storytelling est une méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s’apparente à celle des contes et des récits. Autrement dit, c’est l’art de raconter des histoires à des fins de communication.

Mais vous allez me demander ? Quel est le rapport entre ma page de vente et une histoire de contes de fées ? Figurez-vous qu’il y en a un !

Depuis la nuit des temps, nous aimons raconter des histoires, mais surtout les entendre ou les lire. Elles nous happent, nous fascinent, nous donnent envie de lire jusqu’au bout. Et c’est bien sur ce dernier point que le storytelling servira le copywriting : lire jusqu’au bout.

L’objectif de votre page de vente est de convertir, votre call to action (appel à l’action) sera très probablement en toute fin de votre récit. L’intérêt de tenir en haleine votre lecteur est donc primordial !

Mais on raconte une histoire sur quoi ? Parlez d’une success story d’un de vos clients types (subissant une douleur que votre lecteur subit) ou votre histoire, vous êtes expert pour résoudre la douleur de votre avatar.

L’intérêt du storytelling est d’aider votre lecteur à s’identifier à vous ou à vos clients existants. Parlez de vos succès et n’ayez pas peur de parler de vos échecs, si vous écrivez votre page de vente, c’est que votre histoire se termine bien.

livre

Erreur n° 4 – Votre texte de vente est truffé de bénéfices

 

La grande majorité de vos clients et futurs clients achètent pour une raison bien particulière, peu importe ce que vous vendez.

On fait souvent cette erreur, au début dans nos pages de vente, d’intégrer le maximum de bénéfices pensant, à tort, qu’elle convertira plus vite. C’est faux. Truffer votre texte copywrité de bénéfices perdra votre prospect. Vous créerez ni plus ni moins du chaos dans l’esprit de votre lecteur, il sera perdu, il s’en ira.

Vous devez défendre une idée, un avantage, une vision, un bénéfice face à la douleur de votre prospect. Pas plus (et surtout pas moins :)).

Vous avez 7 bénéfices en tête ? Créez 7 pages de vente face à 7 douleurs de votre avatar. C’est aussi simple que ça !

Erreur n° 5 – Penser que la douceur vend plus que la douleur

 

Votre lecteur a atterri sur votre page de vente grâce à un titre qui tue et une belle promesse. C’est le moment de capter son attention sur toute la durée de sa lecture.

Pensez que la douceur vend davantage que la douleur est une erreur, il faut capter durablement l’attention de votre lecteur en lui rappelant les douleurs qui l’ont amené ici. Rappelez ses problèmes, ses frustrations, ses blocages avant de donner votre solution.

Il faut garder à l’esprit que nous, êtres humains, sommes plus motivés psychologiquement pour fuir la douleur que pour atteindre le bonheur. C’est un biais comportemental. Remuez donc le couteau dans la plaie, mais pas trop.

Erreur n° 6 – Prôner la voix passive dans son texte

 

Pour mieux visualiser et comprendre la différence entre la voix passive et la voix active, voici deux exemples :

  • La voix active présente le sujet comme agent de l’action : “Nos amis construisent une maison” ;
  • La voix passive présente le sujet comme subissant l’action : “Une maison est construite par nos amis”.

La voix passive tue le rythme que vous tentez de créer dans votre page de vente.

La voix active vous permet de créer une ambiance, un ton, une histoire où votre lecteur est le héros. Votre lecteur agit, il est incité à passer à l’action.

Avec la voix active, votre lecteur est incité à cliquer, à télécharger ce livre blanc, cette application, à regarder immédiatement cette vidéo, à mettre ce produit au panier sans tarder.

Votre prospect doit agir pour lui et pour vous, utilisez la voix active dans le copywriting !

 

Erreur n° 7 – Ne pas être précis

 

“Je vous propose cet appartement d’environ 67 m2, exposé presque plein sud bénéficiant d’à peu près 2 places de stationnement en sous-sol”.

Cet appartement vous tente ? Il y a de grandes chances pour que votre réponse soit non ! Car elle n’est pas précise tout simplement !

Vous devez rassurer et vendre de la certitude et du concret dans vos écrits. Donnez le maximum de détails pour créer la confiance avec votre prospect.

Cette annonce d’appartement donne l’impression que son auteur ne maîtrise pas son sujet, qu’il n’a pas visité cet appartement. Vous donneriez votre confiance en vue d’une visite et d’un futur achat ? Non et c’est bien normal.

Votre page de vente ne doit aucunement utiliser les termes suivants :

  • environ ;
  • quelques ;
  • à peu près ;
  • un peu plus de ;
  • de nombreux ;
  • etc.

avion

Erreur n° 8 (bonus) – Oublier le Call to Action (CTA)

 

Votre avatar est décrit à la perfection, votre titre est accrocheur, vous baignez votre lecteur dans une histoire fascinante qui l’emmène jusqu’au bout de votre page de vente. Votre lecteur veut à tout prix bénéficier de vos services, acheter votre solution, obtenir ce livre blanc. Aucun bouton d’appel à l’action (call to action), votre lecteur ne sait pas comment faire, il s’en va.

Dommage me direz-vous ?

C’est ce qui vous arrivera si vous oubliez le CTA en toute fin de votre page de vente. Ne le négligez pas, rendez-le visible (respectant votre charte graphique), pertinent (pas de surabondance de superlatif) et cliquable (eh oui il faut qu’il mène quelque part).

Il est normal de faire des erreurs quand on débute, il est d’ailleurs clairement impossible de se perfectionner sans en faire.

Le copywriting est un art délicat à appréhender, gardez à l’esprit que vous devez conserver l’attention de votre lecteur en créant de l’empathie, en parlant son langage, en somme en vous mettant entièrement à sa place tout en offrant sur un plateau votre solution. Parce que votre solution est la seule et unique solution qui sera capable de résoudre la douleur de Charlie !

J’espère que ces 7 erreurs / solutions (+1 bonus) vous aideront à perfectionner vos pages de vente.

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